Abstract
Le statut des fidèles divorcés remariés est cause de malaise. Cet article se propose d’exposer la doctrine de l’Église catholique en ce domaine, de l’analyser et de faire apparaître les insatisfactions qu’elle suscite. Dans une seconde partie, il tente d’ouvrir une nouvelle voie. Celle-ci suppose la prise en considération de l’échec, dans la vie chrétienne. Elle déplace le moment où l’Église intervient, pour le situer non plus lors d’un second mariage, mais au moment de la faillite du premier. Elle propose aux personnes en cause un accompagnement ecclésial, et le sacrement de réconciliation qui les rétablit dans la communion plénière avec l’Église