Abstract
L’article revient sur un contexte funéraire découvert au xixe s. à Camiros par l’archéologue Auguste Salzmann et récemment reconstitué au musée du Louvre, où il est conservé. L’étude stylistique et typologique du mobilier a été prolongée par une campagne d’analyses des contenus, une approche qui réactualise, par des moyens d’investigations modernes, l’intérêt suscité par le tombeau A. Les résultats apportent, entre autres, des données précieuses sur la réalité du commerce des « vases à parfum » grecs archaïques et sur leur utilisation parfois médicinale.