Abstract
La préparation des grandes manifestations religieuses et sportives mondiales au Brésil a entraîné une riposte populaire. L’enracinement de la lutte dans le temps, son élargissement à d’autres couches sociales, la participation des Indiens montrent l’impasse où se trouve la représentation démocratique au Brésil, ainsi qu’une nouvelle vision de la composition sociale des luttes. Avec Lula, le gouvernement a essayé d’inclure les pauvres et de faire de leurs marges des ressources cognitives. Mais la reprise du développementisme par Dilma renvoie les pauvres dans la plèbe, sans droits.