Abstract
Opponents of women's education assumed that women were less naturally gifted than men, that education was inappropriate for Christian women, or that it was irrational to educate women because they could not fulfil the civil and ecclesiastical offices for which education was the required preparation. Van Schurman argued against all three assumptions in her Dissertatio . She presented her arguments as syllogisms, which she based on the authority of the Bible, on the Christian churches' understanding of human nature, and on the necessity of knowledge to acquire virtues and to avoid falling into heresy. Van Schurman concluded that education was appropriate for women, in general, for exactly the same reasons as it was appropriate for men. Les opposants à une éducation des femmes considéraient qu'elles étaient naturellement moins douées que les hommes, que l'éducation était quelque chose d'inapproprié pour les femmes chrétiennes, ou qu'il était irrationnel d'éduquer les femmes car elles ne remplissent aucune charges civile ou ecclé siastique, charges pour lesquelles l'éducation constituait une préparation requise. Van Schurman discute ces trois assertions dans sa Dissertatio . Elle présente ses arguments comme des syllogismes, qu'elle fonde sur l'autorité de la Bible, sur la compréhension de la nature humaine par les églises chrétiennes, et sur la nécessité de la connaissance pour acquérir de la vertu et pour éviter de tomber dans l'hérésie. Van Schurman conclut qu'il est approprié que les femmes en général soient éduquées, tout comme cela est approprié pour les hommes