Abstract

Dans les villes françaises, à partir des années 1630, la multiplication des sermons a fourni à un nombre croissant de clercs la possibilité d’accéder à la prédication. Cette professionnalisation est analysée ici à travers des carrières parfois longues et sources de revenus substantiels. Elle s’accompagne du développement d’un savoirfaire spécifique portant sur la composition du discours et son énonciation. Un dernier point est consacré aux transformations induites par le rôle accru de la communication écrite au cours du XVIIIe siècle.