Abstract
Les thèses développées par l’auteur dans La société du risque s’appliquent au monde d’après le 11 Septembre. La « société du risque globalisé » développe des risques calculables dus à des « hasards », par exemple les accidents nucléaires ou l’ESB, que les assurances peuvent prendre en compte. Mais les risques terroristes et tous ceux qui sont dus à un acteur qui n’accepte pas les règles du jeu échappent à tout calcul de probabilité. Ils ne peuvent être combattus que par des mesures qui mettent en question les fondements de l’ordre démocratique lui-même.The author’s theses in Risk Society apply to the post-September 11th period. The « World Risk Society » works out calculable risks due to chance, such as nuclear accidents or BSE, that can be taken into consideration by insurance. But the terrorist risks, and all those due to an actor’s not submitting to the rules of the game stand beyond any theory of probability. They can only be fought by taking steps questioning the foundations of the democratic order itself