Abstract
Le mot induction a deux sens différents. L’induction est: a) une méthode d’acquisition de nouvelles connaissances; et b) une espèce de raisonnement/syllogisme. En tant que méthode de connaissance, l’induction se fonde sur le recours à l’observation et l’expérimentation. Cette propriété érige l’induction en la méthode par excellence de la découverte scientifique et de la vérité. En effet, c’est grâce à l’observation ou l’expérimentation, que nous acquérons De nouvelles connaissances et nous pouvons soumettre ces connaissances au contrôle de la vérité. Comme espèce de raisonnement/syllogisme, l’induction peut être définie ainsi: la marche de la pensée, qui va du singulier/particulier au général/universel. De fait, grâce à l’observation nous formons nos premières propositions singulières et nous construisons les concepts. Le syllogisme inductif consiste à poser comme principe une proposition singulière, puis, à subsumer le sujet de cette proposition sous un concept et, enfin, à généraliser, c’est-à-dire à tirer une proposition générale/universelle et probable comme conclusion. Ces propriétés rendent l’induction une méthode capable d’être appliquée tant dans le champ des sciences de la nature que dans celui des sciences de l’homme.