Should we understand the biological philosophy of Hans Jonas as a phenomenology for unveiling the phenomenon of life or as a kind of Hegelian metaphysics that presents life as a substantial principle? To answer that question, we need to deal first with the question of our access to other living beings and then with the problem of the spiritualization of the concept of evolution. This article will use an essay called “Organism and Freedom: An Essay in Philosophical Biology.”.

Renaud Barbaras wants to show that only the concept of life can help us understand how the subject may be a condition as well as a part of the world. The failures of the former phenomenological theories on this point is due to “the ontology of death” they assume, which leads to separate the conscience and the body. It is thus required to realise an epochè of death so as to think the unity of the subject. Ultimately, Renaud Barbaras is (...) led to define life from desire. (shrink)

The work of Hans Jonas’ has been largely overlooked by environmental philosophers. His Principle of Responsibility can help guide effective development of political institutions for environmental purposes. It is possible to use this principle to develop a deliberative and environmental conception of democracy. Some implications of the social contract framework of deliberative democracy show that Jonas’ conceptualization of responsibility leads to an environmental and deliberative conception of democracy by accommodating different citizens’ senses of the good in terms of an environmentally (...) conceived global governance. (shrink)

Hans Jonas (1903-1993), philosophe juif allemand, eleve de Husserl, Heidegger et Bultmann, ami de Hannah Arendt, successivement etabli en Palestine, au Canada et a New-York, a elabore une pensee originale, trop souvent recue dans la dispersion. On le connait tantot pour ses travaux sur la Gnose, tantot pour son livre Le Concept de Dieu apres Auschwitz, ou encore sa biologie philosophique, ou enfin le principe responsabilite qu'il a formule. On se propose ici d'exposer les grands themes de cette oeuvre - (...) le nihilisme gnostique, l'enracinement dans le monde materiel, la refondation ethique - en prenant le concept de vie pour fil directeur parce qu'il donne a cette oeuvre plurielle son foyer et son unite. C'est en effet la decouverte d'un air de famille entre l'esprit de la Gnose et la pensee heideggerienne de l'existence qui conduit Hans Jonas a prendre conscience de l'oubli de la vie par la philosophie et a en repenser le concept dans un dialogue avec les donnees de la biologie. Fort d'une philosophie de la vie ainsi concue, il peut alors prendre en charge les defis contemporains lances par la technique en proposant une ethique de la responsabilite, qui fixe des obligations a l'egard de la vie et des generations futures. Eric Pommier est professeur agrege et docteur en philosophie de l'Universite Paris I Pantheon Sorbonne. Membre associe du CERSES, il poursuit ses recherches sur la philosophie contemporaine ainsi que sur le theme de la vie tant au plan phenomenologique qu'ethique a la Pontificia Universidad Catolica a Santiago. (shrink)

Par-delà la juste méfiance exercée contre les développements modernes de la technique et les risques qu’ils font courir au monde humain, Hans Jonas et Hannah Arendt se séparent sur les conditions permettant de préserver un tel monde. Le premier nous invite à suivre une éthique de responsabilité pour la vie tandis que la seconde dessine une politique de l’action humaine échappant au cycle vital. Le constat de cette divergence est cependant prétexte à penser une complémentarité, la natalité arendtienne pouvant recevoir (...) une justification bio-ontologique et l’éthique jonassienne pouvant trouver un mode d’incarnation politique dans la philosophie de Hannah Arendt. (shrink)

Le projet de Hans Jonas, et son engagement de philosophe, résulte de la prise de conscience de « l’oubli », dans l’histoire de la philosophie, de la vie. « L’ontologie de la mort », qui commande de manière sous-terraine cette histoire, mène à l’échec toute tentative pour la penser, en ramenant l’ambiguïté dont elle est le lieu, soit à la figure univoque de l’organisme étudiée par le biologiste, soit à celle du vécu ou de l’idée, exploré par le phénoménologue ou (...) l’idéaliste. Le dualisme, qui e... (shrink)

Résumé Cet article se propose de proposer les conditions d’une confrontation entre la phénoménologie de la donation de Jean-Luc Marion et l’ontologie de la vie de Renaud Barbaras. Cela suppose d’établir un certain plan de convergence à propos du projet d’une description de l’apparaître pur, de la méthode et de la conception “événementiale” du phénomène et du sujet afin de faire valoir une divergence quant à la question de la naissance transcendantale du sujet.This paper aims at giving the conditions of (...) a confrontation between the phenomenology of the givenness of Jean-Luc Marion and the ontology of life of Renaud Barbaras. The project of the description of the appearing as such, the method, the “evential” conception of the phenomenon and the subject may constitute a plane of convergence previous to putting emphasis on a divergence between them about the question of the transcendental birth of the subject. (shrink)

Planteamos el problema del aparecer de la hylè husserliana, lo que nos conduce al problema de la auto-donación de la vida como condición de una fenomenología de la percepción. Para solucionar este problema, establecemos las condiciones de un diálogo entre Michel Henry, que pone énfasis sobre la auto-afección de la vida inmanente, y Merleau-Ponty, que privilegia una concepción intencional del cuerpo mundano. Tal diálogo nos permite identificar un prejuicio común, cuya superación podría ofrecer la posibilidad de una solución al problema (...) del aparecer sensible desde la vida. (shrink)

S’il y a bien une urgence à prendre en charge la crise écologique, comme le reconnaît Arne Naess, on ne voit cependant pas bien de prime abord dans quelle mesure le traitement de cette urgence supposerait une réforme ontologique, une nouvelle philosophie de la nature, et encore moins pourquoi, si l’on se tourne vers le versant éthique de la pensée de Naess, il faudrait s’en remettre, en dernier ressort, à un principe de réalisation de soi. Les réformes pratiques, la modification (...) de nos condui... (shrink)

Le phénomène de la vie regroupe un ensemble d’articles rédigés par Jonas sur une période allant de 1950 à 1965. Tout en ayant eu pour projet d’y exposer une théorie achevée de la vie, comme de nombreux appendices et transitions entre les articles en témoignent, l’auteur reconnaît cependant que son livre consiste avant tout en une succession d’essais, au sens de tentatives et d’expérimentations, en vue de faire émerger une essence de la vie. On peut dès lors se demander quelles (...) seraient les gr... (shrink)

English summary: Hans Jonas has attempted to show that the truth of ontology comes through overcoming subject-object dualism, and by parting with the point of view of the substance from which it comes. Meditating on the finitude of life can lead to not only thinking of the real opening of man onto being, but also his duties to the world. The ontology of life is a the condition of an anthropology that teaches man what he is, but also what he (...) must do. French description: La tache que s'assigne Hans Jonas est double mais se resout dans une seule et meme intuition. Il s'agit, d'une part, de montrer que l'ontologie trouve sa verite a condition de surmonter le dualisme du sujet et de l'objet, et de se defaire definitivement du point de vue de la substance dont celui-ci procede. Il s'agit, d'autre part, de donner un fondement a l'ethique en echappant au risque de subjectivisme. Or c'est en meditant sur la finitude de la vie que l'on pourra, quasiment dans un meme geste, non seulement penser authentiquement l'ouverture de l'homme a l'etre mais egalement le devoir qui lui incombe a l'egard du monde. L'ontologie de la vie est la condition d'une anthropologie qui apprend a l'homme ce qu'il est mais aussi ce qu'il doit faire. (shrink)

Jan Patočka holds that both the Husserlian and the Heideggerian descriptions of history remain abstract because they lack an authentic reflection on historical sense’s appearing, which presupposes a description of the transition from the nonhistorical and prehistorical states of humanity to its final historical state. Nevertheless, it seems that Patočka would confront an internal aporia here because, even if he sought to think the continuity of these three movements, he tends to affirm the rupture between them. To overcome that aporia, (...) it becomes necessary to formulate the hypothesis according to which the prehistorical is characterized by a repression of sense’s problematic character, whereas the historical as such is characterized by a conversion of consciousness toward this problematic character. Justifying this hypothesis requires exploring Patočka’s anthropology, confronting it with Arendt’s anthropology, and formulating metaphysical perspectives. (shrink)

Jean-Paul Sartre and Jan Patočka claim to go beneath the phenomenal correlation between the subject and the world discovered by Husserl in order to account for it from a more fundamental plane. Their going below the “universal a priori of correlation” allows them to describe it more thoroughly. But we wish to show that Sartre’s description remains dependent on a philosophical realism which prevents him from accounting for the genesis of the correlation. Patočka, however, achieves just this thanks to his (...) conception of an originary appearing. To verify this thesis, we will investigate the status of the body in both authors, so far as a successful account of the body should ensure the connection between the original plane and the openness to the world characteristic of the subject. Recognizing this function in the body, we ask if either Sartre’s or Patočka’s philosophy grants to the body the place it deserves and suggest that only Patočka achieves this, while Sartre is prevented from doing so by his realism. (shrink)

Este artículo quiere mostrar hasta qué punto se pueden acercar los proyectos fenomenológicos de Jan Patočka y Michel Henry explorando su pretensión común al describir el aparecer como tal. Más allá de lo que nos aparece como un plano de convergencia entre ambos pensamientos, queremos también enfatizar los puntos de divergencia y las aporías distintas que ellos conllevan, ver cómo se podría empezar a superarlas e iniciar un posible diálogo entre ambos autores.

La obra de Hans Jonas tiende a ser olvidada por los filósofos de la ética ambiental. Quisiera mostrar como su Principio de Responsabilidad pueda ayudarnos a guiar el desarrollo efectivo de instituciones públicas orientadas hacia metas ambientales. Efectivamente, se puede usar el Principio de Responsabilidad para desarrollar una concepción deliberativa y ambiental de la democracia. Por ende, después de recordar unos aspectos esenciales del Principio jonasiano de Responsabilidad, tomaré en consideración sus implicaciones para el cuadro socio-contractual de la democracia deliberativa. (...) Es posible mostrar que la concepción jonasiana de la responsabilidad conduce a una concepción deliberativa y ambiental de la democracia pues permite acomodar los distintos sentidos del bien de los ciudadanos en el marco de una gobernanza global y ambiental. (shrink)

Après avoir restitué le mouvement, en vertu duquel le philosophe expose dans Le Principe responsabilité une éthique qui s’applique à la vie et en provient, cet ouvrage justifie le tournant médical opéré par Hans Jonas dans Technik, Medizin und Ethik. Cela ouvre une réflexion en quatre temps. En premier lieu, il faut faire un diagnostic éthique du rôle de la technique au sein de la recherche scientifique. En second lieu, il faut se demander si l’accélération de nos progrès technologiques ne (...) modifie pas la signification de la médecine, ce qui requiert une interrogation sur les valeurs qui guident cette pratique. Il apparaît alors que ce sont les conditions les plus essentielles de notre être-au-monde, la naissance et la mort, qui risquent d’être altérées par l’agir technologique. Dans un troisième et quatrième moment, il faudra donc se pencher sur la manière dont la procréation médicale assistée et, plus fondamentalement encore, l’ingénierie future pourraient modifier le sens de la venue au monde des enfants. Outre la natalité, la mortalité est le second pôle qui détermine les conditions essentielles de la présence au monde de l’homme. C’est la raison pour laquelle, dans un dernier temps, l’éthique doit également se pencher sur la manière dont des techniques, apparues dans la seconde moitié du XXe siècle, peuvent bouleverser notre façon de mourir. (shrink)

Le regard jeté sur la vie souffre d’une certaine ambivalence au sein des analyses contemporaines, dans la mesure où celle-ci est tantôt présentée comme un bien fragile qu’il faut protéger et dont la prise en compte pourrait même conduire au renouvellement profond de notre culture, tantôt, au contraire, comme une menace essentielle qui mettrait en question les fondements de la civilisation humaine. D’un côté, on affirme que c’est à condition de reconnaître la vulnérabilité des vivants, y compr...

Trois objections au moins peuvent remettre en question la vocation de l’homme à la liberté. En premier lieu, l’indépendance à l’égard des déterminations extérieures, que suppose la liberté, ne semble-t-elle pas conduire à l’indifférence et à l’incapacité de choisir? En outre à supposer même que l’autodétermination soit possible dans la ressaisie pure de soi, comment, en second lieu, comprendre l’effectivité de ma résolution? Son inscription dans l’extériorité risque en effet d’en condamner la pureté. Enfin, la pensée de la liberté ne (...) repose-t-elle pas sur une expérience nécessairement pré-compréhensive et donc potentiellement illusoire? Or, c’est précisément parce qu’elle surmonte cette triple difficulté que la philosophie bergsonienne peut apparaître, par le renouvellement du sens qu’elle accorde à la liberté, comme une authentique doctrine de la libération. (shrink)

Para além do fato de comungarem as suspeitas contra os desenvolvimentos modernos da técnica e os riscos que eles representam para o mundo humano, Hans Jonas e Hannah Arendt se distanciam quanto às condições que permitiriam preservar um tal mundo. O primeiro nos convida a desenvolver uma ética da responsabilidade para com a vida enquanto a segunda desenha uma política da ação humana que escapa do ciclo vital. A constatação dessa divergência serve, no entanto, de pretexto para pensarmos uma complementaridade: (...) a natalidade arendtiana pode receber uma justificação bioontológica e a ética jonasiana pode encontrar um modo de encarnação política na filosofia de Hannah Arendt. (shrink)

Die Rezeption, die die Arbeit von Hans Jonas in Frankreich erlebt hat, wurde hauptsächlich durch die Zeitachse der Übersetzungen seiner Bücher bestimmt. Das Prinzip Verantwortung wurde 1990 von Jean Greisch unter dem Titel Le principe responsabilité veröffentlicht und diese Übersetzung hat zweifellos das Interesse der französischen Intellektuellen für Jonas geweckt. Es ist allerdings zum Teil heftig kritisiert worden – insbesondere wegen seines kantischen Charakters gab es Diskussionen.

Résumé Si l’éthique formulée par Hans Jonas constitue un progrès de la conscience morale, qui peut ainsi s’armer pour répondre aux défis posés par la technique contemporaine, elle court cependant le risque de s’énoncer au détriment de l’impératif de progrès et de justice. C’est cette inquiétude qui conduit à instaurer ici un dialogue entre l’éfthique de la discussion de Karl-Otto Apel et l’impératif de responsabilité de Hans Jonas. Nous présentons l’éthique de Jonas, les objections que lui adresse Apel, les réponses (...) possibles à la lecture réductrice qu’il fait de la pensée jonassienne, tout en maintenant ce en quoi l’éthique de la discussion pourrait consolider les perspectives juridico-politiques envisagées par Jonas. (shrink)

On pourrait s’étonner de la lecture que Hans Jonas propose de l’histoire des interprétations de l’être. Celle-ci serait animée par une ontologie de mort qui empêche la vie d’être portée au concept. Mais comment cet oubli de la vie pourrait-il concerner le courant de la Lebensphilosophie? Par ailleurs, la phénoménologie elle-même ne prend-elle pas au sérieux cette notion lorsque Husserl considère la pulsion ou interroge le monde de la vie et lorsque le jeune Heidegger consacre un séminaire du...

Les publications en langue espagnole sur la phénoménologie de la donation de Jean-Luc Marion sont rares et donc précieuses. Elles le sont d’autant plus lorsque ce qu’elles apportent à la réflexion va au-delà de ce que nous trouvons dans les nombreuses études en langue française consacrées à cet auteur. C’est le cas du livre dirigé par Éric Pommier, fruit d’un colloque organisé à l’Université Catholique de Santiago du Chili. Outre deux articles de Jean-Luc Marion inédits en espagnol (« La (...) ques... (shrink)

The theory and practice of history and its relevance to the modern world, by Britains greatest radical historian.

Recently, Doolittle and Inkpen formulated a thought provoking theory, asserting that evolution by natural selection was responsible for the sideways evolution of two radically different kinds of selective units (also called Domains). The former entities, termed singers, correspond to the usual objects studied by evolutionary biologists (gene, genomes, individuals, species, etc.), whereas the later, termed songs, correspond to re‐produced biological and ecosystemic functions, processes, information, and memes. Singers perform songs through selected patterns of interactions, meaning that a wealth of critical (...) phenomena might receive novel evolutionary explanations. However, this theory did not provide an empirical approach to study evolution in such a broadened context. Here, we show that analyzing songs and singers, using patterns of interaction networks as a common ontology for both, offers a novel, actionable, inclusive and mathematical way to analyze not only the re‐production but also the evolution and fitness of biological and ecosystemic interconnected processes. (shrink)

Differing views on reduction are briefly reviewed and a suggestion is made for a working definition of 'approximate reduction'. Ab initio studies in quantum chemistry are then considered, including the issues of convergence and error bounds. This includes an examination of the classic studies on CH2 and the recent work on the Si2C molecule. I conclude that chemistry has not even been approximately reduced.

This paper explains Sophie de Grouchy’s philosophical debts to Adam Smith. I have three main reasons for this: first, it should explain why eighteenth-century philosophical feminists found Smith, who has—to put it mildly—not been a focus of much recent feminist admiration, a congenial starting point for their own thinking; second, it illuminates De Grouchy’s considerable philosophical originality, especially her important, overlooked contributions to political theory; third, it is designed to remove some unfortunate misconceptions that have found their way into Karin (...) Brown’s ‘Introduction’ to the recent and much-to-be-welcomed translation of Sophie de Grouchy’s Lettres Sur La Sympathie. While Brown claims that there are major ‘differences’ in their programs of ‘social reform’, I argue there are important commonalities between Smith and De Grouchy. In particular, I highlight how they share a common understanding of how human sensibilities are shaped by social institutions and I show that De Grouchy’s path-breaking analysis of negative and positive liberty is grounded in her extension of Smith’s political theory and moral psychology. (shrink)

Trust me: my chair isn't big enough for two. You may doubt that every rational, conscious being is a person; perhaps there are beings that mistakenly believe themselves to be people. If so, read ‘rational, conscious being’ or the like for 'person'.

The prosaic content of these sayings is that events change from future to present and from present to past. Your next birthday is in the future, but with the passage of time it draws nearer and nearer until it is present. 24 hours later it will be in the past, and then lapse forever deeper into history. And things get older: even if they don’t wear out or lose their hair or change in any other way, their chronological age is (...) always increasing. These changes are universal and inescapable: no event could ever fail to be first future, then present, then past, and no persisting thing can avoid growing older. We call this process time’s passage. (shrink)

This study explores several arguments against Spinoza's philosophy that were developed by Henry More, Samuel Clarke, and Colin Maclaurin. In the arguments on which I focus, More, Clarke, and Maclaurin aim to establish the existence of an immaterial and intelligent God precisely by showing that Spinoza does not have the resources to adequately explain the origin of motion. Attending to these criticisms grants us a deeper appreciation for how the authority derived from the empirical success of Newton's enterprise was used (...) to settle debates within philosophy. What I emphasize is that in the progression from More to Clarke to Maclaurin, key Newtonian concepts from the Principia (1687), such as motion, atomism, and the vacuum, are introduced and exploited in order to challenge the account of matter and motion that is presented in Spinoza's Ethics (1677). Building on this treatment, I use the arguments from More and Clarke especially to help discern the anti-Spinozism that can be detected in Newton's General Scholium (1713). Ultimately, the Newtonian criticisms that I detail offer us a more nuanced view of the problems that plague Spinoza's philosophy, and they also challenge the idea that Spinoza seamlessly fits into a progressive narrative about the scientific revolution. (shrink)

There is much to admire in this book. It is written in a pleasingly straightforward style, and offers insight on a wide range of important issues.