Louis de La Forge and the Development of Occasionalism: Continuous Creation and the Activity of the Soul STEVEN NADLER THE DOCTRINE OF DIVINE CONSERVATION is a dangerous one. It is not theologi- cally dangerous, at least not in itself. From the thirteenth century onwards, and particularly with the Summa Theologiae of St. Thomas, the notion of the continuous divine sustenance of the world of created things was, if not univer- sally accepted, a nonetheless common feature of theological orthodoxy, Chris- (...) tian and otherwise. Rather, the danger is philosophical in nature . The philosophical problem I am concerned with is not some logical incoherence at the heart of the doctrine; nor does it lie in any objections that can be raised against the arguments that, historically, have been given for the thesis that God, as a causa secundum esse, must continually act in order to conserve the world in being. The question I address -- and it is a pressing one for any seventeenth-century Cartesianmis whether the doctrine of divine conservation establishes too much. I believe that, under certain circumstances, it does, and that the ultimate ramifications of the doctrine for natural causality must be unacceptable to an orthodox Cartesian such as Louis de La Forge , perhaps the most strict follower of Descartes of the.. (shrink)

In this paper, I investigate Louis de La Forge's argument against body–body causation. His general strategy exploits the impossibility of bodies communicating their movement by transfer of motion. I call this the ‘non-transfer’ argument . NT allows La Forge both to reinterpret continuous creation in an occasionalistic fashion and to support his non-occasionalistic view concerning mind–body union. First, I present how NT emerges in Descartes’ own texts. Second, I show how La Forge recasts it to draw an occasionalistic account (...) of body–body interactions, and I discuss how La Forge supports NT with continuous creation. Third, I conclude by suggesting that this further step of his argument does not undermine his non-occasionalistic account of mind–body union. (shrink)

Louis de la Forge, né le 24 ou le 26 novembre 1632 à La Flèche. Médecin, était anatomiste et physiologiste, mais aussi philosophe cartésien. Un ami des Oratoriens et des Protestants à Samour (France). Il avait été l'auteur de deux oeuvres philosophiques parmis lesquelles nous pouvons trouver Les "Remarques" sur le "Traité de l`Homme" de René Descartes, avec des illustrations, ainsi qu'un ouvrage essentiellment philosophique et autonome Le "Traité de l'Esprit de l'Homme, De ses Facultez et Fonctions, Et de (...) son union avec le Corps, Suivant les Principes de René Descartes" (1644). La matière de Remarques a été largement presentée et utilisée dans ce "Traité de l'Esprit", qui a été son ouvrage fondamental. Dans sa conception de l'âme, en tant qu'une chose qui pense, il a prouvé que les pensées de Descartes étaient entièrement conformes à la doctrine de Saint Augustin. Le corps n'était pour lui qu`une machine, et pour expliquer tout ce qui se passait dans un animal, il avait soutenu la thèse qu'il suffisait de présenter tous les divers mouvements auxquels nous sommes naturellement incités à l'occasion de l'action des objets extérieurs sur notre corps et nos sens. En somme: le phénomène qui peut nous servir pour expliquer la machine (le fonctionnement) du corps humain et animal, ce sont les lois de la Nature. Mais ce qui touche la nature de l'Âme, qui est immatérielle, qui pense, qui connaît, qui raisonne, demande d'après lui des profondes spéculations. Dans son livre ouvrage La Forge a depassé son Maitre en expliquant en détail beaucoup de choses qui contennaient le concept de l'âme, ses fonctions, ses actions intellectuelles, ses sentimens, et son union avec le corps. Il a rendu la connaissance de notre esprit beaucoup plus sensible que Descartes, qui nous a donné la sienne qui parle de de notre corps. Comme l'avait dit Descartes, l'âme est une substance pensante, tandis que le corps est une substance étendue. Toutefois, cette distinction réelle du corps et de l'âme ne s'oppose pas à leur union. Mais il n'a pas beaucoup parlé de cette union. La Forge au contraire, a expliqué ce que c`était l'esprit et le corps et quelles étaient les choses qui nous faisaient connaître leur union. De plus, il a préparé sa théorie de la relation de l’âme et du corps comme oeuvre de la volonté divine, laquelle nous appelons l'occasionalisme. (shrink)

Steven Nadler’s new book provides a comprehensive study of Louis de La Forge (1632-1666), one of the earliest Cartesian philosophers. La Forge studied at La Flèche and later practiced medicine in S...

A biographical and philosophical study of Louis de La Forge (1632-1666) and his contributions to the fortunes of Cartesianism in the seventeenth century. La Forge was instrumental in making Descartes' philosophy the dominant philosophical paradigm of the period. He contributed illustrations and a commentary to the 1664 edition of Descartes' Traité de l'homme; and then, in 1666, he published his own account of the human mind and its relation to the body on Cartesian principles, the Traité de l'esprit de (...) l'homme. La Forge's most innovative and influential philosophical contribution consists in his doctrine of occasionalism, which accords God a substantial, if not unique, causal role in the world. (shrink)

Louis de La Forge, partiendo de las sugestiones de Descartes, esboza una teoría de la imitación de las pasiones en sus Anotaciones al Tratado del Hombre que contrasta con los elementos que él mismo propone en su Tratado del Espíritu del Hombre. El análisis de estas dos obras permite la reconstrucción de dos tipos de inclinaciones miméticas sobre las cuales se asientan las bases de lo que en el milieu cartesiano va a ser considerado como un contagio pasional o (...) afectivo. (shrink)

In his remarks on L’Homme, La Forge aims at a rigid separation of the functions of the body from the activity of the soul. This project looks authentically Cartesian, but some critical issues reveal how difficult it is taking away any activity of the soul in sensitive experience. In the Traité de l’esprit de l’homme, La Forge explicitly limits the cognitive capability of the memory without the active presence of the mind.

The physician Louis de La Forge built his entire work upon the promotion, defensce, and completion of Descartes’ thought. In the course of this endeavor, he sought to refute the notion that knowledge of the mechanisms of the living body is the necessary condition for producing such mechanisms. Around the same time, Arnold Geulincx formulated the principle Quod nescis quomodo fiat id non facis, according to which an effect can only be produced only by someone who knows how it (...) is produced. Geulincx developed this principle within a Cartesian framework, and it soon became a cornerstone of arguments supporting oOccasionalism from a Cartesian perspective. La Forge instead upheld the opposite thesis, yet still on the basis of ideas drawn from Cartesian philosophy. In doing so, La Forge intended to defend Descartes’ physiology against a form of vitalism which was fueling the opposition to Cartesian science in Parisian philosophical and scientific circles, and which found a prominent champion in the physician Cureau de La Chambre. (shrink)

This chapter contains section titled: The Cartesian Origins of the Question Towards the Origins of Occasionalism: Louis de la Forge The Origin of Physical Motion Minds and Bodies Cordemoy and the Cause of Motion Geulincx, Occasionalism and Self‐Consciousness.

Dans nos sociétés complexes et pluralistes, les interrogations sur le droit sont de plus en plus nombreuses et il est difficile de comprendre les débats qu'elles suscitent - a fortiori d'y prendre part - sans être muni des repères intellectuels permettant de prendre la mesure de leurs enjeux théoriques. Le but de ce Dictionnaire est d'apporter de tels repères forgés par la pensée juridique, en présentant une analyse des grandes œuvres fondamentales qu'elle a produites. Mais ce Dictionnaire entend rendre compte (...) des principaux " moments " de cette pensée juridique en adoptant la démarche la plus ouverte possible, selon les deux principes directeurs suivants. Veiller d'abord à présenter les œuvres majeures qui relèvent de traditions juridiques plurielles. Cela implique de renvoyer autant au monde antique et médiéval qu'au monde moderne ou à l'époque contemporaine, mais aussi à la culture juridique de langue française autant qu'à celles de langue anglaise, allemande, italienne ou espagnole, à l'aire américaine autant qu'européenne ou non occidentale, en marquant un intérêt particulier aux grandes traditions juridiques juive, musulmane, chinoise et indienne. Ensuite, admettre qu'une œuvre ne doit pas nécessairement procéder de la plume du seul juriste - de l'Ecole ou du Palais - pour être identifiable comme une " grande œuvre juridique ". Pour ce Dictionnaire, celle-ci est présente dès lors qu'elle féconde la pensée juridique, même si son auteur est philosophe, sociologue, anthropologue, historien ou linguiste. Et c'est avec le même souci d'ouverture qu'il a aussi été fait appel, pour la rédaction des entrées, aux contributions des plus éminents spécialistes de sciences sociales autant que des disciplines juridiques proprement dites. (shrink)

René Descartes’ mechanization of living activities lays bare a glaring lacuna that concerns vegetative functions, such as nutrition, generation, and growth: his cardiovascular framework affects any exhaustive explanation of these activities. When he mentions a mechanical vegetative power in his 1641 correspondence with Henricus Regius, this definition is unspecified, although it may be correlated to a few posthumous bio-medical notes. Descartes’ mechanization of the vegetative soul remains puzzling. Early Cartesian scholars were thus obliged to fill this lacuna to produce a (...) more exhaustive physiology. In this chapter, after reconstructing Descartes’ own position in L’Homme and in his manuscripts, I explore the positions of Regius, Louis de La Forge, and Florent Schuyl, who dealt with Descartes’ medical texts and physiological doctrine through various perspectives. Yet, while building a mechanization of vegetation upon Descartes’ philosophy, their interpretations of a mechanical vegetative power uncover shortcomings, weaknesses, and failures. (shrink)

This essay examines the determination by Cartesians to explain the maternal imagination's alleged role in the formation of birthmarks and the changing notion of monstrosity. Cartesians saw the formation of birthmarks as a challenge through which to demonstrate the heuristic capacity of mechanism. Descartes claimed to be able to explain the transmission of a perception from the mother's imagination to the fetus' skin without having recourse to the little pictures postulated by his contemporaries. La Forge offered a detailed account stating (...) that the failure to explain the maternal imagination's impressions would cast doubt on mechanism. Whereas both characterized the birthmark as a deformation or monstrosity in miniature, Malebranche attributed a role to the maternal imagination in fashioning family likenesses. However, he also charged the mother's imagination with the transmission of original sin. (shrink)

RésuméAprès avoir rappeléľorigine et le sens de la notion de compleAmentarité introduite par Bohr en Physique quantique et avoir fait allusion aux diverses extensions qui en ont déjàété proposées, ľauteur cherche à appliquer ľidée de complémentarité aux relations qui existent entre les constituants ?un système et le système entier. La perte ?individualité subie par les constituants ?un système et traduîte en Mécanique classique par la notion ?énergie potentielle s'accentue au fur et à mesure que la liaison des constituants dans le (...) système devient plus étroite. Ľétude de la mécanique ondulatoire des systèmes confirme ľidée qu'il existe une sorte de complémentarité entre ľidée de constituant autonome et celle de système. L. de B. (shrink)

Les troubles de mémoire sont un motif fréquent de consultation dans les services de gériatrie, psychiatrie ou neurologie. Ils sont pour beaucoup synonymes d’un mot terrible : Alzheimer. Dès l’apparition de troubles mnésiques, chacun s’interroge : « Est-ce l’âge, ou bien la maladie? Puis-je panser ma mémoire, ou vais-je dériver avec elle? » Les docteurs Emmanuelle Candas et Bruno Le Dastumer, gériatres, spécialistes des troubles de la mémoire, font un état des lieux de la maladie d’Alzheimer et répondent à ces (...) interrogations : comment faire la différence entre le vieillissement naturel du cerveau et les troubles mnésiques pathologiques? Existe-t-il un traitement pour soigner la maladie d’Alzheimer? Et surtout, comment accompagner le malade, dès le diagnostic établi? (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:The Breakdown of C i M phy " artes an eta sacs RICHARD A. WATSON WITHIN CARTESIANISMthere arose many problems deriving from conflicts between Cartesian principles. Inadequate attempts to solve these problems were crucial reasons for the breakdown of Cartesian metaphysics in the late seventeenth and early eighteenth centuries. The major difficulties derived from the acceptance of a dualism of substances seated in a system which included epistemological and (...) causal likeness principles plus an ontological framework in which the categories of substance and modification were exhaustive. The major solutions involved either denying the likeness principles or altering the ontological framework. The first led to unintelligibility ; the second, culminating in Hume, opened the way to non-Cartesian metaphysics. The first section of this study contains a characterization of late seventeenth -century Cartesian metaphysics. The second is an exposition of Foucher 's four major criticisms of this system. In the third section, monistic solutions suggested in Descartes and by Spinoza, Foucher, Leibniz, and Locke are considered; in the fourth, the dualistic solutions of the orthodox Cartesians Rohault, R~gis, Desgabets, La Forge, Le Grand, and Arnauld; and in the fifth, the occasionalist solution of Malebranche. The sixth section is an analysis of these orthodox and occasionalist solutions, showing how each ultimately fails because of dependence upon the ontology of substance and modification. The seventh section is a consideration of Berkeley and Hume in the Cartesian context. A consideration of their systems as offering solutions to Cartesian problems illuminates in new light both the systems and the problems. In broad terms, this study moves from a consideration of problems arising from an ontology of two substances, to a consideration of problems arising from the ontological pattern of substance and modification. The Cartesians were concerned with relationships between two substances, but they saw no difficulties connected with the relationship between a substance and its modifications (or properties). Berkeley's treatment (deriving from Male- [177] 178 HISTORY OF PHILOSOPHY branche) of the relationships between mind and idea, and between mind and notion, is illuminated by a consideration of the extent to which he took these relationships for granted in the Cartesian way, and of the extent to which he saw difficulties in the relationship between substance and modification. The Berkeleian solution to Cartesian problems, like that of Malebranche before him, was not successful; Malebranche belittled, and Berkeley denied the dualism of substances, but neither philosopher could break entirely with the ontological pattern of substance and modification. The final breakdown of Cartesian metaphysics came with Hume, who, in providing the culmination of a most important trend in modern philosophy, opened the way to new metaphysics and became the father of contemporary philosophy. I A model late seventeenth-century Cartesian metaphysical system. The last grand expositor of the Cartesian philosophy was Antoine Le Grand who in 1694 published An Entire Body of Philosophy. The characterization of the late seventeenth-century Cartesian system given below follows Le Grand's exposition more closely than others, but it also incorporates elements from those of Rohault, R6gis, Desgabets, La Forge, Malebranche, and Arnauld.1 None of these philosophers professed a system of exactly the sort this characterization pictures, nor is it implied here that they do. The guide and rationale for drawing from them such a model Cartesianism is the polemical writing of Simon Foucher. Foucher's series of attacks upon Cartesianism (of which the second is his criticism of Malebranche of 1675, Critique de la Rdcherche de la veritd) give clearly the most important objections against Cartesian metaphysics.2The system outlined below, while more com1Le Grand, Antoine, An Entire Body of Philosophy According to the Principles of the Famous Renate des Cartes (London, 1694); Rohault, Jacques, Traitd de physique (Paris, 1671); R6gis, Pierre-Sylvain, Syst~me de philosophie, contenant la logique, la mdtaphysique, la physique et la morale (Lyon, 1690); Desgabets, Robert, Critique de la Critique de la Recherche de la veritd, oCt l'on decouvre le chemin qui conduit aux connoissances solides. Pour servir de rdsponse gtla Lettre d'un academicien (Paris, 1675); La Forge, Louis de, Traitd de l'dme humaine, de ses facultds et fonctions et de son union avec le corps, d'apr~s les principes de... (shrink)

À l’intérieur même de la mouvance cartésienne du second xviie siècle, la notion de santé est loin d’être univoque. À l’aide des œuvres des trois « médecins cartésiens », Regius, Louis de La Forge et Daniel Duncan, auxquelles nous conférons une valeur heuristique, nous souhaitons mettre en évidence que ce foisonnement s’enracine dans l’œuvre même de René Descartes et qu’il révèle une pluralité d’orientations métaphysiques.

De Maistre à Jacques Vier, en passant par l'abbé Bremond, Mgr Calvet, l'abbé Baudin et le cardinal Journet, par Massis, Bourget, Maritain, Goyau, Maurras et bien d'autres, l'auteur a enquêté. Et il faut l'admettre, le Pascal des paroissiens correspond rarement au Pascal historique: "... il y a chez Pascal une critique sociale et politique [...] qu'il serait à peine exagéré de dire qu'aucun des théoriciens du XVIIIe siècle ne l'a seulement rejointe," écrit Goldschmidt. Son génie a contribué à introduire dans (...) la pensée des catholiques les éléments de la modernité politique qui étaient la condition préalable de sa destruction, résultat inespéré du jansénisme, dont nous sommes si imprégnés que nous le voyons plus. Alors, que reste-t-il de Pascal?"--Page 4 of cover. (shrink)

Récit de la rencontre à Port-Royal-des-Champs en janvier 1655 entre Lemaistre de Sacy, théologien janséniste, et Pascal, jeune philosophe et savant reconnu. Sacy, soucieux de préserver la foi, proscrit la lecture et l'usage de la philosophie alors que Pascal trouve chez Epictète la grandeur de l'homme soumis à la volonté de Dieu et, chez Montaigne, la misère de l'homme submergé par l'incertitude.