Abstract
Il est question de montrer que l’une des clés de compréhension de l’idéal communautaire chez Jean-Luc Nancy, passe par sa mise en relation avec la critique littéraire de Maurice Blanchot. Autrement dit, l’idée de communauté recèle une essence poétique de l’absence-présence. Elle est le lieu de trame d’un évènement tragique qui neutralise l’essentielle possibilité du ‘vivre ensemble’. Cette conception de la communauté comme évènement tragique de la transvaluation, décrit comment le dernier homme à parler c’est-à-dire celui qui possède les mots et l’écriture. Se détache de l’homme commun et ordinaire (le dernier homme nietzschéen). C’est une interprétation nihiliste littéraire qui aboutit sur une hypothèse qui consiste à dire que : La communauté désœuvrée est communauté d’une infinie résurrection de l’écrivain. Ce travail situe de ce fait, un instant de colloque, d’où le langage devient un acte pour la finitude.