Abstract
Les parallèles présentés dans l’article entre théologie des Pères et philosophie contemporaine, de Grégoire de Nysse et Jean Chrysostome à Wittgenstein et Jonas, visent à souligner combien les catégories de l’incompréhensible et de l’ineffable constituent de manière récurrente des pierres d’achoppement. La question de Dieu y est évidemment liée, ce qui n’est pas sans faire place, chez les Pères, à l’articulation paradoxale d’un discours où Dieu, dans sa bienveillante Providence, châtie, rétribue, soutient dans l’épreuve, et d’une théologie négative, d’« un temps pour se taire »