Dialogue 5 (4):586-591 (
1967)
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Abstract
La morale d'Aristote a suscité ces dernières années des ouvrages d'envergure: les deux tomes d'Introduction, traduction et commentaire de l'Ethique à Nicomaque par les Pères Gauthier et Jolif, le volume de Pierre Aubenque sur La Prudence chez Aristote, puis cette thèse que M. Vanier présentait à l'Institut Catholique de Paris en 1962 et qu'il publie maintenant dans un texte « revu », « amélioré ». Des ouvrages qui se suivent mais ne se ressemblent pas. II n'est pas question de les confronter; indiquons seulement qu'aux aspects historique et philologique, à l'étude des sources, du milieu et du langage, M. Vanier préfère l'approfondissement des principes qui inspirent la morale du Philosophe, cet approfondissement dût-il conduire à des vérités que le texte même n'explicite pas pourvu que la doctrine les implique dans sa synthèse et sa cohérence.