Abstract
L'article thématise la tension entre la compréhension d'une « Écriture sainte » et une philosophie critique « éclairée » dont la position est, au premier chef, représentée par Kant. Pour lui, l' interprétation de l' Écriture obéit uniquement au strict paradigme herméneutique. Il part du fait que l'homme, un être qui n'est pas purement rationnel, mais qui est simultanément raisonnable et soumis aux sens, est moralement obligé de saisir positivement les commandements éthiques fondés dans la raison comme des commandements divins. Pour ce faire, il est « au mieux » préférable d'avoir une Écriture « sainte ». Son caractère « sacré » signifie que son texte reste, face à toute interprétation par une raison finie, ouvert à d'autres interprétations de sorte qu'aucune ne peut se dire définitive. Cela vaut tout particulièrement pour certains passages de l' Écriture qui sont difficiles voire impossibles à comprendre dans l'esprit et l'horizon d'une époque donnée. L'épisode de la tour de Babel et celui du bon Samaritain servent ici d'exemples. Der Aufsatz hat die Spannung zwischen einer kritischen, « aufgeklärten » Philosophie und dem Verstehen einer « Heiligen Schrift » zum Thema. Für die Position kritischen Philosophie steht in erster Linie die Philosophie Kants. Für ihn ist die Schriftauslegung immer noch das hermeneutischen Paradigma schlechthin. Er geht davon aus, daß der Mensch, als ein Wesen, das nicht rein vernünftig, sondern als Vernunftwesen zugleich Sinnenwesen ist, moralisch verpflichtet sei, die in reiner Vernunft begründeten Gebote der Moral positiv als göttliche Gebote aufzufassen. Dazu habe man « am besten » eine « heilige » Schrift. Ihre « Heiligkeit » bedeutet, daβ ihr Text gegenüber jeder Auslegung durch endliche Vernunft stehenbleibt für andere Auslegungen, so daβ keine Interpretation sich als endgültig verstehen kann. Das gilt besonders für Passagen der Schrift, die aus dem Geist und dem Horizont einer bestimmten Zeit schwer oder gar nicht zu verstehen sind. Als Beispiele dienen vor allem die Schriftstellen vom Turmbau zu Babel und vom barmherzigen Samariter.