Abstract

L’éthique de la vertu d’Annas est confrontée à l’objection de la circularité. Annas affirme qu’une âme juste est disposée à poser des actes justes. On contourne l’objection de la circularité si l’on ne définit l’âme juste ni en termes d’actes bons, ni en termes de règles. En m’appuyant sur les récents travaux de Korsgaard, je démontre que l’argument d’Annas se heurte de nouveau à l’objection de la circularité. Ensuite, j’examine de quelle façon Annas tente une fois de plus d’éviter l’objection de la circularité en faisant appel à la communauté des vertueux. Je soutiens que cette démarche ne préserve sa théorie ni du relativisme, ni de l’objection de la circularité.