Abstract

L’article affirme que le « problème de la conscience », dans sa formulation la plus répandue, est fondé sur une interprétation erronée de la structure de l’expérience. Le contraste entre « ma perspective subjective » et « le monde partagé dans lequel j’adopte cette perspective » fait partie de mon expérience. Néanmoins, les descriptions de l’expérience sur lesquelles est fondé le problème de la conscience n’ont tendance qu’à l’accentuer, négligeant étrangement le fait que l’expérience implique le sens d’appartenance au monde dans lequel on occupe une perspective subjective contingente. L’étape suivante de la formulation de ce problème consiste à réfléchir sur ce comment cette abstraction peut être intégrée dans un monde décrit scientifiquement. . Je soutiens que le monde décrit prend scientifiquement lui-même pour acquis le sens de la réalité partagée basée sur l’expérience. Par conséquent, le problème de la conscience implique de soustraire A de B, de nier B puis d’essayer d’insérer A dans C, tandis que C présuppose des aspects de B. Le problème de cette forme est symptomatique d’une importante confusion phénoménologique. Il n’est donc pas étonnant que la conscience demeure un mystère