Abstract

Cet article à propos du silence de Vatican II sur la nature des Saintes Écritures montre que les débats sur l'Ecriture et la Tradition ont parfois été tellement vifs et difficiles en vue de parvenir à une unanimité suffisante, que les Péres conciliaires ont dû se résigner à les laisser ouvertes pour la réflexion ultérieure de l'Église. La question relative à la transmission de la Révélation était considérée par certains Pères conciliaires comme une quaestio vexata , ce qui peut justifier un certain inachèvement de son traitement. Ceci dit, l'auteur relève un nouveau paradigme doctrinal à travers la définition de la nature de la Sainte Tradition par Vatican II; ceci pourrait constituer, par le moyen d'une analogie de proportionnalité, un point de départ du traitement théologique de la question relative à la nature des Saintes Écritures