Abstract
J'entends montrer que Berkeley ne traite pas de la physique mathématique dans les Principes de la connaissance humaine, alors qu'il aurait dû le faire. En effet, la manière dont il conçoit la nature est, sur des points cruciaux, à l'opposé de ce qui fonde le traitement géométrique des phénomènes. Dans cette mesure, l'application des mathématiques reste un impensé de l'immatérialisme en 1710, et elle ne sera prise en charge que dans le De Motu. My aim is to show that Berkely does not deal with mathematical physics in the Principles of Human Knowledge, even although he should have addressed the question. The way he conceives nature differs on crucial themes from what grounds the geometrical treatment of phenomena. Thus, the use of mathematics in physics is a blind point of immaterialism in 1710 ; Berkeley will deal with this question only in the De Motu, ten years after.