Clio 38 (
2013)
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Abstract
Commercialiser des produits de beauté, c’est d’abord vendre – on le sait – l’idée même de « beauté ». Ce que l’on réalise moins, c’est que cette idée, comme ses véhicules publicitaires, moraux, médicaux et artistiques, a une histoire et que cette production socio-culturelle, pour être comprise et n’être jamais séparée de l’ensemble de ses incidences économiques, doit être appréhendée de façon genrée, racialisée et politisée. Soumise à des ruptures temporelles qui sont bien plus que des modes,...