Abstract
Les femmes romaines sont exclues de tout pouvoir et confinées dans un rôle de subordination et de dépendance en matière religieuse comme dans les domaines de la vie privée et de la vie politique. Toutefois, en des moments essentiels de l’histoire de Rome (période primitive, deuxième guerre punique, guerres civiles), l’activité religieuse de certaines d’entre elles, parfois exercée de façon marginale ou suspecte, montre l’étendue de leurs capacités comme porteuses du sacré. Au coeur de la tradition civique et religieuse de Rome, les Vestales apparaissent ainsi à la fois exceptionnelles et exemplaires