Abstract
Invité à relire son itinéraire d’écriture, l’auteur de L’homme qui venait de Dieu et de Dieu qui vient à l’homme l’inscrit dans la perspective d’une nouvelle manière de faire de la théologie, marquée par la recherche d’une méthode d’interprétation théologique de l’Écriture destinée à combler la distance entre dogmatique et exégèse, et la recherche d’une énonciation de la foi au sein d’une culture où Dieu est absent. Son oeuvre, qui a pris la forme du grand récit de la révélation de Dieu, est orientée vers la «fin» de la théologie comprise comme menace de son extinction, quête de sa finalité essentielle, et surtout visée du terme de l’histoire où «Dieu sera tout en tous». Libérée des ornières du religieux par la singularité de Jésus Christ, la théologie assume selon l’auteur la responsabilité d’un penser et d’un croire dignes de l’humain