Abstract
RésuméAu cours d'un travail, quel qu'il soit, la pensée classe les jugements en trois catégories: ceux qu'elle accepte, ceux qu'elle rejette, ceux qu'elle réserve. Elle applique donc une logique à trois valeurs — la « Logique de la Composition » — dont l'etude entraîne des conséquences dans des domaines variés. Dans son domaine propre, elle permet de déflnir avec précision les instants logiques d'une théorie quelconque. Mais le choix d'une logique détermine le degré de généralité qu'il est possible de donner à la notion d'ensemble; la Logique de la Composition permet d'atteindre la plus grande généralité, qui échappait nécessairement à la Logique bivalente, et elle permet en même temps d'énoncer la relation précise qui unit la Logique et la Théorie des Ensembles. Elle exprime les structures mentales que supposent la Physique probabiliste, et, plus généralement, toute théorie non déterministe — qu'il s'agisse de Physique, de théorie de la connaissance ou de morale