Abstract
Apparu au tournant des révolutions industrielles comme une brèche dans l’idée dominante d’économie industrielle, le design, depuis quelques années, se voit affublé d’une multitude de qualificatifs : « écodesign », « design social », « design éthique », « design inclusif », etc. On peut dès lors se demander si cette tendance ne met pas en évidence une difficulté à comprendre ce qui pose problème dans le design « tout court » : ayant peut-être perdu sa force subversive, ce dernier serait-il désormais parfaitement intégré aux forces productives? Existe-t-il une responsabilité propre au design?