Abstract
Dans « Représentationnalisme et langage privé », François Kammerer s’attache à la thèse dite du représentationnalisme qui, au regard de la conscience phénoménale, pose que les propriétés qualitatives d’une expérience consciente sont entièrement déterminées par ses propriétés représentationnelles ; de nombreux arguments ont été proposés en faveur de cette thèse, qui est devenue l’orthodoxie en philosophie de l’esprit contemporaine. L’auteur entend réfuter les arguments les plus significatifs, en se fondant sur des considérations de Wittgenstein sur l’impossibilité d’un « langage privé ».