Abstract
Résumé La pratique de la psychologie clinique en Algérie a connu un développement lent et difficile. Le fonctionnement traditionnel des familles, peu habituées à se dévoiler, et une administration sanitaire peu encline à faire une place à une spécialité nouvelle sans tradition médicale ont longtemps freiné son évolution. Cet article tente de retracer le combat des premières psychologues cliniciennes algériennes pour faire accepter leur profession. La mobilisation exemplaire de ce groupe et sa vigilance toute maternelle ont permis à cette profession de trouver sa place, appuyée en cela, bien malgré elle, par les différentes catastrophes naturelles et humaines que le pays a traversées.