Dialogue 6 (4):527-538 (
1968)
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Abstract
R. M. Messner écrivait encore en 1942 que l'homme moderne regarde le moyen age âge à peu près avec le même sentiment que l'adulte les jours de son enfance. Il entreprenait alors la tâche, qui semblait certes à beaucoup un anachronisme ou un contresens impardonnable, de comparer Duns Scot et Kant. Pour ne pas être suspect aux yeux des modernes il prenait garde de les avertir que son seul souci était de mettre les solutions du Doctor Subtilis en rapport avec les problèmes que les modernes se sont posés. Toutefois, il nous avertissait qu'il ne se laisserait pas guider par l'arrière-pensée de proposer les solutions de Duns Scot comme solutions aux problèmes que Kant avait posés mais auxquels il ne pouvait pas répondre.