Abstract
Al-Ghazzālī a toujours utilisé les travaux de ses prédécesseurs. Le Mi‘yār al-‘ilm fī fann, sorte de manuel de logique aristotélicienne adaptée au droit et à la théologie islamiques, contient ainsi une grande variété d’écrits avicenniens, du K. jusqu’à certaines parties du Šifā’. Mais quelques écrits farabiens, en particulier al-Qiyās et al-Maqūlāt, y sont mêlés. C’est la première et, à notre connaissance, la seule fois qu’al-Ghazzālī combine ainsi des éléments empruntés à ces deux grands maîtres