Abstract
Résumé Après avoir rappelé les analogies déjà bien connues entre le fonctionnement psychique des bébés et celui des adolescents, l’article envisage les apports de la psychiatrie du bébé à la compréhension de l’adolescence avant d’aborder la problématique plus spécifique de l’intersubjectivité. Le bébé doit en effet se différencier de l’autre, et ce mouvement psychique est repris à l’adolescence, ce qui explique que s’occuper des adolescents nécessite, comme pour les bébés, de prendre soin de leur environnement. Comme le bébé, l’adolescent n’existe pas tout seul et l’un comme l’autre ont donc fondamentalement besoin d’autrui pour advenir, mettre et remettre en chantier les différents aspects de leur différenciation extrapsychique.