Iris 39 (
2019)
Copy
BIBTEX
Abstract
Geoffrey Chaucer pose dans The Canterbury Tales un regard unique sur l’évolution de la poésie anglaise durant le Moyen Âge. L’alternance de genres et de styles poétiques différents lui permet de refléter tout le potentiel de la littérature par le biais d’un réagencement des images, symboles et conventions qui la définissent. Néanmoins, ce qui fait la force de Chaucer dans The Canterbury Tales, est sa capacité à développer un dialogue entre les différents récits constituant l’œuvre, ainsi que sa facilité à renverser nos attentes en extrayant son public d’un roman de chevalerie pour le propulser dans l’univers carnavalesque du fabliau, comme c’est le cas dans The Merchant’s Tale. En jouant avec l’imaginaire de l’arbre et du fruit, Chaucer nous prive dans ce conte de toute élévation et fait de son poirier un arbre inversé. In The Canterbury Tales, Geoffrey Chaucer takes a unique look at the evolution of English poetry during the Middle Ages. The interplay of different poetical styles and genres allows him to reflect the potential of literature through a reorganization of the images, symbols, and conventions that define it. Nonetheless, Chaucer’s real strength in The Canterbury Tales is his capacity to develop a dialogue between the different stories told in the work and also the ease with which he reverses his audience’s expectation, taking us out of traditional romance and throwing us into the burlesque world of a fabliau. In The Merchant’s Tale, Chaucer plays with the imagery of trees and fruits in order to deprive us of any possible elevation and ends by turning his pear tree upside down.