Solitude et souffrance des figures d’exception chez Kierkegaard. Sur la distance, la dissimulation et le silence face à Dieu

PhaenEx 6 (2):1-28 (2011)
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Abstract

Dans cet article, nous relions la solitude à la souffrance chez Kierkegaard. Nous montrons que la pensée existentielle est un travail de distance, précisément un jeu de dissimulation dont la signification réside dans la capacité à sauvegarder le silence. Le secret de intériorité est intraduisible dans l’extériorité du langage, ce qui isole et fait souffrir, mais ouvre le passage vers le religieux. Dieu seul peut voir les efforts de l’existant dissimulant dialectiquement sa souffrance dans la différence entre l’infini et le fini. Pour illustrer cette thèse, nous approfondissons les cas où Kierkegaard présente la souffrance en recourant à des figures d’exception — des marqueurs de solitude — comme Abraham, Job et le quidam. Nous relisons l’« Histoire de la souffrance » des Stades et le Post-scriptum pour mieux saisir les liens entre la souffrance et la solitude — une idée qui se trouve justifiée dans le Point de vue explicatif — de celui qui se veut, finalement, seul devant Dieu

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