Abstract
À partir d’une situation de couple dans lequel la communication semble bloquée par un trop plein de souffrance, due en partie à des traumatismes dans les liens de filiation de part et d’autre, l’auteure, grâce à un groupe de recherche, expérimente la nécessité d’un nouvel espace pour réguler un transfert massif. Le groupe de recherche prend en quelque sorte le relais de l’appareil psychique du thérapeute et met en scène les émotions et les représentations qui sont à l’œuvre au sein du groupe thérapeutique. Il devient un lieu de dépôt et de mentalisation des émotions qui circulent dans le transfert, et se fait le porte-voix des souffrances traumatiques enfermées dans les incorporats, ces ratés de l’introjection.