Abstract
RésuméL'auteur montre que si l'argumentation d'Einstein paraǐt classique sur presque tous les points, elle ne l'est pas sur un point fondamental, qui est l'égalité de la vitesse de la lumière dans toutes les directions. Si l'on laisse tomber ce postulat, on retombe sur la simultanéité absolue. D'autre part, ce « classicisme » est légitime et apparaǐt au contraire comme une habileté didactique. Enfin, il montre que le point qui déroute M. Evans, c'est la relativité de la vitesse relative, qui n'existe pas en physique classique.The author shows that although Einstein's argument seems classical in almost all points, it fails to be in one very important point: the equality of the velocity of light for all observers. When setting aside this postulate, one returns to the absolute simultaneity. On the other hand, this almost classical argument is perfectly valid from the relativistic point of view and appears as a didactic cleverness. The author shows finally that the point deceiving Mr. Evans is the relativity of the relative velocity, that does not exist in classical physics