Les philosophes et leur langage

[Paris]: Gallimard (1952)
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Abstract

On sait combien le grand public, l'étudiant à ses débuts se trouvent décontenancés et, le plus souvent, rebutés par le "jargon" philosophique. Les philosophes répondent que, pour être précis et vrais, ils ont à échapper aux pièges de l'imagination - sens commun ou "littérature" : la science, langue bien faite, ne montre-t-elle pas que seul un vocabulaire technique sauve du verbalisme? On peut pourtant se demander si cette référence à la science ne fait pas tomber dans le piège qu'on prétend éviter : à tout le moins un lexique d'initiés offre-t-il en philosophie une recette d'imagination méthodique. Traitant d'un même problème, les ouvrages de philosophie s'expriment tantôt clairement et tantôt si techniquement qu'on les croirait traduits d'une langue étrangère. Quel objet, quels raisonnements peuvent s'accorder à ce double langage? Le philosophe ne serait-il donc qu'un poète masqué, manqué?

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