Abstract
S’il traverse toute la littérature médio- et néoplatonicienne, le motif du daimonion de Socrate a été peu traité par les commentateurs modernes. On peut voir là un effet de la négligence dans laquelle a longtemps été tenue la dimension religieuse de la philosophie socratique, mais aussi, et plus profondément, le signe d’un malaise, d’un « inconfort », selon le diagnostic des éditeurs, face à l'aspect peut-être le plus étrange de celle-ci. C’est donc à cette lacune que le présent volume s’effo...