« La toute-puissance de la barbe » Jenny P. d’Héricourt et les novateurs modernes

Clio 13:145-154 (2001)
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Abstract

Quand en 1856 Jenny P. d’Héricourt (1809-1875), sage-femme, féministe et philosophe, critiqua Pierre-Joseph Proudhon pour sa théorie sur l’infériorité féminine, celui-ci refusa tout discussion, invoquant son infériorité intellectuelle naturelle. Néanmoins d’Héricourt continua de publier de ferventes critiques des théories des philosophes sociaux de son époque sur l’inégalité des sexes. L’article veut d’une part éclairer la notion d’intellectuelle et les conditions nécessaires pour agir comme telle. D’autre part, il questionne les limites d’une existence intellectuelle féminine telles qu’elles se présentent non seulement dans le refus des contemporains mais aussi dans l’historiographie de la pensée sociologique qui ignore la contribution d’Héricourt aux questions fondatrices du discours sociologique anticipant un concept clé d’Émile Durkheim.

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